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  Citations en philosophie

Antiquité - XVIIe - XVIIIe - XIXe - XXe

Antiquité
  • HERACLITE (576-480 av. J.-C.) :
    A tous les hommes est donné de se connaître eux-mêmes et de penser sainement.
  • ANAXAGORE (500-428 av. J.-C.) :
    L"homme est intelligent parce qu"il a une main.
  • ARISTOTE:
    C"est donc en regardant les choses évoluer depuis leur origine, qu"on peut, ici comme ailleurs, en avoir la vue la plus juste.

(Politique I)

  • EPICURE (341-270 av J.-C.) :
    • On ne peut pas être sans crainte quand on inspire la crainte.
    • Habitue-toi à penser que la mort n"est rien par rapport à nous ; car tout bien – et tout mal – est dans la sensation : or la mort est privation de sensation.

(Lettre à Ménécée)

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XVIIe siècle
  • DESCARTES (1596-1650) :
    On pourrait s"étonner que les pensées profondes se trouvent dans les écrits des poètes plutôt que des philosophes. La raison en est que les poètes écrivent par les moyens de l"enthousiasme et de la force de l"imagination : il y a en nous des semences de science, comme dans le silex, que les philosophes tirent au jour par les moyens de la raison et que les poètes, par les moyens de l"imagination, font jaillir et mieux briller.

(Cogitationes privatae)

  • SPINOZA (1632-1677) :
    • La chose à laquelle un homme libre pense le moins, c"est la mort ; et sa sagesse est une méditation, non de la mort, mais de la vie.

(Ethique, IV, proposition LXVII)

 

    • Ne pas railler, ne pas déplorer ni maudire mais comprendre.

(Traité politique)

 

    • Un peuple libre est conduit par l"espoir plus que par la crainte ; un peuple soumis, par la crainte plus que par l"espoir ; l"un s"efforce de profiter de la vie, l"autre seulement d"échapper à la mort.

(Traité politique, V–6)

 

    • Bien et Mal ou Péché ne sont rien d"autre que des manières de penser, absolument pas des choses, ni quoi que ce soit qui possède de l"existence.

(Court Traité, VI)

 

    • Le bien et le mal n"étant autre chose que des relations, il n"est pas douteux qu"il faut les ranger dans les êtres de raisons ; car jamais on ne dit qu"une chose est bonne sinon par rapport à une autre, qui n"est pas aussi bonne ou qui ne nous est pas aussi utile.

(Court Traité, X)

 

    • Je considérerai les actions et les appétits humains de même que s"il était question de lignes, de plans ou de corps.

(Ethique, III)

 

    • La plupart de ceux qui ont parlé des sentiments et des conduites humaines araissent traiter, non de choses naturelles qui suivent les lois ordinaires de la Nature, mais de choses qui sont hors Nature. Mieux, on dirait qu"ils conçoivent l"homme dans la Nature comme un empire dans un empire.

(Ethique, III)

 

    • J"ai aussi considéré les affections humaines telles que l"amour, la haine, la colère, l"envie, la superbe, la pitié et les autres mouvements de l"âme, non comme des vices mais comme des propriétés de la nature humaine : des manières d"être qui lui appartiennent comme le chaud et le froid, la tempête, le tonnerre et tous les météores appartiennent à la nature de l"air.

(Traité politique, chapitre 1)

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XVIIIe siècle
  • LA METTRIE (1709-1751) :
    La fausse philosophie peut, comme la théologie, nous promettre un bonheur éternel, nous bercer de belles chimères et nous conduire où elle veut au prix de notre temps et de notre plaisir. La véritable philosophie, bien différente de celle-ci, mais aussi plus sage, ne reconnaît que le bonheur temporel ; elle sème les roses sur notre chemin et nous apprend à les cueillir. La philosophie idéaliste admet aussi qu"il s"agit du bonheur de l"homme. Mais dans la confrontation avec le stoïcisme, la philosophie des lumières reprend justement cette forme de l"exigence de bonheur que l"idéalisme n"accepte pas, et dont la culture affirmative ne vient pas à bout : " Nous serons des anti-stoïciens ! Ces philosophes sont sévères, tristes et durs ; nous serons tendres, joyeux et aimables. Ils sont tout âme et font abstraction de leur corps ; nous serons tout corps et ferons abstraction de notre âme. Ils se montrent inaccessibles au plaisir et à la douleur ; nous serons fiers de sentir l"un et l"autre. Tendus vers le sublime, ils s"élèvent au-dessus de tout ce qui peut arriver et ne croient être véritablement hommes qu"au moment où ils cessent d"être. Nous ne disposerons pas quant à nous de ce qui nous domine ; nous ne commanderons pas à nos sensations : en reconnaissant leur pouvoir et notre servitude à leur égard, nous tâcherons de nous les rendre agréables, convaincus que là est le but de la vie ; et finalement nous nous sentirons d"autant plus heureux que nous serons plus hommes, ou d"autant plus dignes d"exister que nous ressentirons avec plus de force la nature, l"humanité et toutes les vertus sociales ; nous n"en reconnaîtrons pas d"autres, ni d"autre vie que celle-ci. 
    "

(Discours sur le bonheur)

 

  • Montesquieu (1689-1755) :
    « Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J"appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu"on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu"on s"ignore soi-même. »

(préface à L"Esprit des lois)

  • DIDEROT (1713-1784) :
    • Le paysan qui voit une montre se mouvoir et qui, n"en pouvant connaître le mécanisme, place dans une aiguille un esprit, n"est ni plus ni moins sot que nos spiritualistes.
    • [sur le libre arbitre] L"illusion d"un être qui a conscience de lui-même comme cause et n"a pas conscience de lui-même comme effet.
    • La seule différence que je connaisse entre la mort et la vie, c"est qu"à présent vous vivez en masse et que, dissous, épars en molécules, dans vingt ans vous vivrez en détail.

(Lettre à Sophie Volland, 15 octobre 1759)

  •  
  • J-J ROUSSEAU (1712-1778) :
    L"étude convenable à l"homme est celle de ses rapports.

(Emile ou de l"éducation)

 

  • GOETHE (1749-1832) :
    • Il n"y a pas d"art patriotique ni de science patriotique. L"un et l"autre, comme tout ce qui est haut et bon, appartiennent au monde entier et ne peuvent progresser que par la libre action réciproque de tous les contemporains, et en tenant sans cesse compte de ce qui nous reste et de ce que nous connaissons du passé.
    • Tout ce que l"homme entreprend, que ce soit produit par l"action, la parole ou autrement, doit naître de la réunion de toutes ses forces, tout ce qui est isolé est à rejeter.
    • Grise est la théorie, mon ami, mais vert l"arbre éternel de la vie.

(Faust)

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XIXe siècle

 

  • HEGEL (1770-1831) :
    • Spinoza est un point crucial dans la philosophie moderne. L"alternative est : Spinoza ou pas de philosophie...
    • La liberté consiste à ne rien vouloir que soi-même.
    • La passion n"est ni bonne ni mauvaise ; cette forme exprime seulement ceci qu"un sujet a placé tout l"intérêt vivant de son esprit, de son talent, de son caractère, de sa jouissance, dans un seul contenu. Rien de grand ne s"est jamais produit sans passion, rien de grand ne peut s"accomplir sans elle. Ce n"est qu"une moralité morte, hypocrite le plus souvent, que celle qui se déchaîne contre la passion comme telle.

(Encyclopédie)

 

    • Le vrai et le faux font partie de ces notions déterminées qu"en absence de mouvement, on prend pour des essences propres, chacun étant toujours de l"autre côté par rapport à l"autre, sans aucune communication avec lui, isolé et campant sur sa position. Il faut à l"encontre de cela , affirmer que la vérité n"est pas une monnaie frappée qui peut être fournie toute faite et qu"on peut empocher comme ça. Il n"y a pas plus de faux qu"il n"y a un mal.
      [...]
      Le dogmatisme de la façon de penser dans le savoir et dans l"étude de la philosophie n"est rien d"autre que l"opinion qui considère que le vrai consiste en une proposition qui est un résultat fermement établi, en encore, qui est immédiatement sue.

(préface à la Phénoménologie de l"Esprit)

 

  • SCHELLING (1775-1854) :
    La nécessité, par contraste avec la liberté, n"est rien d"autre que l"inconscient.
  • KIERKEGAARD (1813-1855) :
    • Il serait raisonnable qu"être penseur eût tout de même le moins de différence possible avec être un homme.
    • Il suffit d"être homme résolument.

LEOPARDI (1798-1837) :

    • Notre esprit est incapable non seulement de rien connaître, mais même de rien concevoir en dehors des limites de la matière.
    • Rien ne préexiste aux choses. Ni formes, ni idées, ni raison d"être, et d"être comme ça ou comme cela etc.etc. Tout est postérieur à l"existence.
    • Les limites de la matière sont les limites des idées humaines.

(Zibaldone)

 

  • FEUERBACH (1804-1872) :
    Ce que je pense sans sensibilité, je le pense en dehors de toute liaison.
  • MARX (1818-1883) :
    • Au sens le plus fort, l"homme est un " animal politique " ; il n"est pas seulement un animal social, mais encore un animal qui ne peut s"individualiser que dans la société.
      Concevoir que le langage puise se développer sans individus vivant et parlant " ensemble " n"est pas moins absurde que l"idée d"une production réalisée par l"individu isolé, en dehors de la société.

(Grundrisse, Introduction)

 

    • Le concret n"est concret, parce qu"il est la synthèse de nombreuses déterminations, c"est l"unité de la diversité. Pour la pensée, il est un processus de synthèse et un résultat, et non un point de départ. A nos yeux il est le point de départ de la réalité, et donc aussi de l"intuition de sa représentation. Dans le premier cas la pleine conception se dilue en notions abstraites ; dans le second, les notions abstraites permettent de reproduire le concret par la voie de la pensée. Hegel a sombré dans l"illusion de concevoir le réel comme le résultat de la pensée qui se concentre sur elle-même, s"approfondit et se meut d"elle-même, alors que la méthode qui consiste à s"élever de l"abstrait au concret est, pour la pensée, la manière de s"approprier le concret, de le reproduire sous la forme du concret pensé. Mais ce n"est, en aucune manière, le procès de genèse du concret lui-même.

(Grundrisse, Introduction)

 

    • Si l"on néglige ce qui distingue le concret de son expression abstraite on s"en tient à l"abstraction.

(Grundrisse, tome 2 en 10/18)

 

    • D"ailleurs toute science serait superflue si l"apparence et l"essence des choses se confondaient.
    • Dans sa forme mystifiée, la dialectique fut à la mode en Allemagne, parce qu"elle semblait transfigurer ce qui était. Dans sa forme rationnelle, elle est un scandale et un objet d"horreur aux yeux des bourgeois et de leurs porte-parole doctrinaires, et cela pour différentes raisons : dans l"intelligence positive des classes existantes, elle implique en même temps l"intelligence de leur négation, de leur destruction nécessaire ; elle conçoit toute forme en cours de mouvement et, par conséquent, d"après son côté périssable ; elle ne se laisse imposer par rien et est, de par son essence, critique et révolutionnaire.

(préface du livre I du Capital)

  • ENGELS :
    L"idéologie est un processus qui est bien accompli par le “ penseur ”, comme on dit, avec conscience, mais avec une conscience qui porte à faux. Les véritables ressorts qui le font agir lui restent inconnus, autrement il n"y aurait pas procès idéologique. Il se figure donc des ressorts faux ou apparents.

(lettre à Franz Mehring, juillet 1893)

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XXe siècle
  • PLEKHANOV (1856-1918) :
    En réalité, le matérialisme reconnaît l"unité du sujet et de l"objet, mais nullement leur identité.
  • LENINE (1870-1924) :
    • L"homme ne peut pas embrasser = refléter = représenter toute la nature entièrement dans sa “ totalité immédiate ”, il peut seulement s"approcher perpétuellement de cela en créant des abstractions, des concepts, des lois, un tableau scientifique de l"univers, etc., etc.
    • La connaissance, c"est l"approche éternelle indéfinie de l"objet par la pensée. Il faut comprendre le reflet de la nature dans la pensée humaine non pas d"une façon “ morte ”, “ abstraite ”, non pas sans mouvement, non pas sans contradictions, mais comme un processus éternel de mouvement, de naissance de contradictions et de leur résolution.

(cahier sur la dialectique de Hegel, 1914)

  •  
  • Rosa LUXEMBURG (1871-1919) :
    (lettre de prison à Sonia Liebknecht, 23 mai 1917)

    Sonjucha, vous vous irritez de voir que ma détention se prolonge et vous demandez : “ Pourquoi faut-il que des hommes aient le pouvoir de décider du sort de leurs semblables ? Que signifie tout cela ? ” Pardonnez-moi, mais je n"ai pu m"empêcher de rire tout haut en lisant votre lettre. Dans Les Frères Karamasov de Dostoïevsky, il y a une certaine Madame Chochlakova qui pose toujours ce genre de questions et qui regarde alors tous les membres de l"assistance, d"un air perplexe, mais, avant que l"on ait essayé de lui répondre, elle saute à un autre sujet. Mon petit, toute l"histoire de la civilisation qui, d"après les estimations les plus modestes, dure depuis quelques vingtaines de milliers d"années, est basée sur ce “ pouvoir de décision dont certains hommes disposent à l"égard de leurs semblables ”, et cela est profondément lié aux conditions matérielles. Seule une douloureuse évolution pourra modifier l"ordre des choses, et nous assistons actuellement à l"une de ces périodes tourmentées. Alors vous demandez : “ Pourquoi tout cela , ” “ Pourquoi ” est une question qui ne saurait englober toute la vie et ses formes. Pourquoi y a-t-il des mésanges bleues de par le monde ? Je n"en sais rien, mais je me réjouis de leur existence et j"éprouve une douce consolation quand j"entends tout à coup, par-dessus le mur, ce bref appel “ tsitsi bé ”.
  • TROTSKY (1879-1940) :
    La vie n"est pas chose facile… On ne peut pas la vivre sans tomber dans la prostration ou le cynisme, si l"on n"a pas au-dessus de soi une grande idée, qui vous soulève au-dessus de la misère personnelle, au-dessus de la faiblesse et de toutes les félonies et imbécillités…

(Journal d"exil, p. 98, Folio)

 

  • ADORNO (1903-1969) :
    Ce qui a été pensé de façon pertinente doit nécessairement, où que ce soit, être pensé par d"autres ; cette conviction accompagne jusqu"à la pensée la plus isolée et la plus impuissante.
  • MERLEAU-PONTY (1908-1961) :
    • La pensée est rapport à soi et au monde aussi bien que rapport à autrui, c"est donc dans les trois dimensions à la fois qu"elle s"établit.

(Le visible et l"invisible)

 

    • L"homme " sain " n"est pas tant celui qui a éliminé de lui-même les contradictions : c"est celui qui les utilise et les entraîne dans son travail.

(Signes)

  • BACHELARD (1884-1962) :
    Comme le dit Nietzsche : tout ce qui est décisif ne naît que malgré. C"est aussi vrai dans le monde de la pensée que dans le monde de l"action. Toute vérité nouvelle naît malgré l"évidence, toute expérience nouvelle naît malgré l"expérience immédiate.

(Le nouvel esprit scientifique)

 

  • Gilles Deleuze, philosophe (1925-1995) :
    Nous vivons dans un monde désagréable, où non seulement les gens, mais les pouvoirs établis ont intérêt à nous communiquer des affects tristes. La tristesse, les affects tristes sont tous ceux qui diminuent notre puissance d"agir. Les pouvoirs établis ont besoin de nos tristesses pour faire de nous des esclaves. Le tyran, le prêtre, les preneurs d"âmes, ont besoin de nous persuader que la vie est dure et lourde.

(Dialogues avec Claire Parnet)

 




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