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13.11.2017 13:40 - ÔÐÅÍÑÊÀÒÀ ÌÎÄÅÐÍÀ ÄÐÀÌÀ /íà ôðåíñêè/ - ÕÐÈÑÒÎÌÀÒÈß - ôðàãìåíò / ñúñò. äîö. Ãåíî Ãåíîâ/, èçäàäåíà â Ïëîâäèâñêèÿ óíèâåðñèòåò, 2010 ã.
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Ïîñëåäíà ïðîìÿíà: 13.11.2017 13:42

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JEAN-PAUL SARTRE – LE DIABLE ET LE BON DIEU

 Synopsis

L’Allemagne de la Renaissance est en proie aux guerres entre seigneurs rivaux, aux révoltes de paysans opprimés par les féodaux, aux «guerres saintes» attisées par des prophètes millénaristes. Dans ce contexte, Goetz, un condottiere, bâtard d’une mère noble et d’un paysan, va trahissant, pillant, rasant les villes: «parce que le Bien est déjà fait», il ne se complaît que dans le Mal pour «casser les oreilles» de Dieu. Ses turpitudes pour devenir un monstre tout à fait pur sont dénoncées par un prêtre déchu, Heinrich, qui, voyant en lui un fanfaron du vice, lui apprend que personne ne fait le Bien et le met au défit d’y parvenir. Goetz relève le défi, à la fois par lassitude — il a épuisé les manières de faire le Mal —, par orgueil — le Bien est plus pénible que le Mal — et par soif d’absolu. Il sera un saint par égoïsme, pour échapper à sa condition d’homme, à ce monde qui, croit-il, ne veut pas de lui (Acte I). Il distribue donc ses terres aux paysans, malgré le risque de voir le reste de la paysannerie se révolter contre les seigneurs et être écrasée par eux, faute de préparation. Mais Goetz, tout à la grandeur de son geste, ne se soucie pas de ses conséquences (Acte II). Puis il fonde une communauté modèle, la Cité du Soleil, qui se donne l’amour pour loi, mais dans l’unique cadre du phalanstère, ignorant délibérément l’extérieur. Aussi, lorsque la guerre entre paysans et seigneurs éclate, la Cité du Soleil reste-t-elle à l’écart au nom d’une autre loi: «La violence est injuste d’où qu’elle vienne.» La communauté sera massacrée par les paysans, Goetz maudit et pourchassé pour avoir refusé de se joindre à eux. En voulant accomplir l’absolu dans le Bien, comme il l’a tenté dans le Mal, Goetz n’a abouti qu’à la mort de vingt-cinq mille personnes. Ce qu’il croyait un acte n’était qu’un geste dépourvu de signification. Son pari venant à échéance, Goetz, qui se consume dans des mortifications suicidaires, prend soudain conscience que «Dieu, c’est la solitude des hommes», que c’est l’homme et non Dieu qui décide du Mal ou du Bien. Dès lors, remplaçant l’absolu par l’Histoire, il renonce à son rêve de salut individuel et, sur la demande de Nasty, le chef de la rébellion paysanne, il prendra la tête de l’armée contre les nobles (Acte III).

 JEAN-PAUL SARTRE

HUIS CLOS

 Synopsis

Garcin, un homme de lettres, In3s, une employée des postes, Estelle, une mondaine, sont successivement introduits dans le salon second Empire d’une sorte d’hôtel. En fait, hors de tous repères, sous une lumière électrique continue, morts tous trois, ils sont en enfer. Pourquoi ont-ils été réunis? Les circonstances de leur mort sont différentes, aucun d’eux n’a la même origine sociale, ils ne se sont jamais rencontrés auparavant. Inès assure qu’il n’y a aucune erreur, aucun hasard: tous trois, tous les trois ont dû commettre une faute. Elle comprend que le bourreau, «c’est chacun de nous pour les deux autres». Garcin propose alors une échappatoire: le silence. Mais Estelle ne peut s’empêcher de parler ni Inès, qui est homosexuelle, de tenter de la séduire, en vain: Estelle se tourne sans cesse vers Garcin qui, lui, voudrait tout oublier. Enfantillage, selon Inès; car on a beau se taire, on ne peut s’empêcher d’exister. Devant l’échec du couple Inès-Estelle, la confrontation est relancée. Chacun se trouve en fait criminel: Inès a tué son amie, Estelle son fils illégitime, Garcin s’est conduit en lâche. Garcin propose une mutuelle pitié, qu’Inès refuse. Estelle accepte: elle trouvera dans les bras de Garcin la consolation, tandis qu’elle s’efforcera de lui faire oublier sa lâcheté. Mais la lucidité sarcastique d’Inès compromet le couple Estelle-Garcin. La porte s’ouvre lorsque Garcin en appelle à l’engloutissement dans les souffrances physiques; il recule. Inès lui rappelle qu’un homme n’est que la somme de ses actes et que la lâcheté est le total de sa vie. Estelle a beau s’offrir de nouveau à Garcin, le regard dénonciateur de l’autre est toujours là. Indéfiniment liés, indéfiniment victime et bourreau, ils constatent que «l’enfer, c’est les autres».

 

ALBERT CAMUS


CALIGULA

 Synopsis

 Depuis la mort de Drusilla, sa soeur et maîtresse, Caligula inquiète son entourage et scandalise les patriciens de Rome (Acte I). «Il veut notre mort à tous», dit l’un d’eux. Une seule douceur lui permet de continuer à vivre: «le mépris» (Acte II). Ses fantaisies, qui lui apparaissent comme l’expression d’un jeu, sont pour ses sujets l’abus de pouvoir d’un tyran; Cherea, son ami, l’avertit tranquillement qu’il fait partie du complot tramé contre lui (Acte III). Caligula a consenti à mourir; à sa compagne Caesonia, il confie le bonheur qu’il éprouve au fond de son désespoir. Son monologue final («Personne n’est innocent» ) est interrompu par l’assaut des conjurés (Acte IV).

 
EUGENE IONESCO 

RHINOCÉROS

Synopsis

 La soudaine apparition d’un rhinocéros, sur la place d’une petite ville de province, provoque la stupeur et occupe quelque temps la conversation des passants: Bérenger, plumitif timide et velléitaire, son ami Jean, avec lequel il se dispute, et un chœur de personnages falots que domine un «logicien»; puis, malgré le passage d’un second animal, tout semble rentrer dans l’ordre (Acte I). Le lendemain, au bureau où travaillent Bérenger et Daisy, une jolie dactylo qui a également assisté à l’incident, employés (Dudard et Botard) et chef de service (M. Papillon) se montrent incrédules. Mais, bientôt, apparaît un nouveau pachyderme que Mme Bœuf reconnaît pour son époux, dont elle était venue excuser l’absence (Acte II, premier tableau). Dans sa chambre, Jean se métamorphose lui-même en rhinocéros sous les yeux de Bérenger (Acte II, deuxième tableau). Traumatisé par ce bouleversement, Bérenger, reclus dans sa propre chambre, découvre l’ampleur de l’épidémie de «rhinocérite» à laquelle, un moment, il aspire à succomber. Abandonné de tous, même de Daisy, pourtant éprise de lui, il vacille un instant puis, s’armant d’une carabine, décide de ne pas «capituler» (Acte III).

 

IOGENE IONESCO 

LA CANTATRICE CHAUVE

 Synopsis

Dans un «intérieur bourgeois anglais», M. et Mme Smith échangent des banalités teintées d’incohérences. Surviennent successivement la bonne (Mary) qui prétend s’appeler Sherlock Holmès, un couple d’amis (M. et Mme Martin) qui déduisent d’une longue litanie de coïncidences qu’ils sont mari et femme, puis un Capitaine des pompiers désolé de ne pas trouver d’incendies à éteindre. Pour échapper au silence, ces fantoches racontent quelques anecdotes et fables absurdes ponctuées par les coups d’une pendule et d’une sonnette également folles. Ils mêlent évidences («On ne fait pas briller ses lunettes avec du cirage noir») et non-sens («On peut prouver que le progrès social est bien meilleur avec du sucre») avant de s’adresser des insultes pour le moins originales («Cactus, coccyx! coccus! cocardard! cochon!»), parfois réduites à de simples lettres («A, e, i, o, u»...). Une fois le langage mis à mal, la pièce recommence, avec les Martin dans le rôle initialement tenu par les Smith.

 

SAMUEL BECKETT

EN ATTENDANT GODOT

 Synopsis

Deux personnages, Estragon (dit Gogo) et Vladimir (surnommé Didi), se retrouvent sur une route de campagne, près d’un arbre, dans un paysage très dépouillé. Il s’agit de deux clochards dont le dialogue révèle très vite la raison de leur présence en ce lieu: ils attendent un troisième personnage nommé Godot. Ils ne sont pas du tout sûrs qu’il viendra et ne savent même pas exactement qui il est ni ce qu’ils souhaitent obtenir de lui. Cependant, pour patienter jusqu’au moment de son arrivée, ils engagent une conversation à bâtons rompus où se succèdent plaintes, évocations de vagues souvenirs, petites chamailleries suivies de réconciliations et diverses interrogations: Vladimir s’étonne par exemple subitement qu’un seul des quatre évangélistes ait évoqué le salut de l’un des deux larrons crucifiés en même temps que le «Sauveur». Ils sont ensuite rejoints par deux protagonistes qui composent un étrange couple: l’un (Pozzo) tient l’autre (Lucky) attaché par une longue corde et entretient avec lui des rapports de maître cruel à serviteur soumis à ses moindres caprices et supportant en silence ses insultes et ses coups. Estragon et Vladimir s’offusquent de cette façon de traiter un être humain et demandent à Pozzo pourquoi Lucky ne pose jamais ses bagages. C’est parce qu’ «il cherche à m’apitoyer, répond Pozzo, pour que je renonce à me séparer de lui» avant d’ajouter que Lucky joue pour lui le rôle de «knouk», c’est-à-dire de bouffon. Après une explication sur la façon abrupte dont la nuit tombe en cette contrée, Pozzo propose aux deux compères de faire danser et penser Lucky. Celui-ci obéit et, après une courte «danse du filet», se lance dans une longue et pénible tirade philosophique, tâtonnante et hermétique. Après le départ de Pozzo et Lucky, un jeune garçon vient annoncer à Gogo et Didi que Godot ne viendra pas ce soir mais «sûrement demain» (Acte I).

 

Les deux personnages précédents se retrouvent au même endroit après s’être séparés pour la nuit. Estragon a tout oublié ou presque de ce qui s’est passé la veille. Ils reprennent leur conversation. Gogo a trouvé une paire de chaussures: Didi l’incite à les essayer en guise de distraction. Après avoir eu recours sans conviction à divers moyens de passer le temps (imiter Pozzo et Lucky, faire de la gymnastique), ils sont satisfaits de voir revenir Pozzo et Lucky. Le premier est devenu aveugle et, après une chute, implore qu’on lui apporte de l’aide pour se remettre debout. Didi, ayant voulu lui porter secours, tombe à son tour sans parvenir à se redresser. Estragon connaît ensuite le même sort. Après une période de reptation tout le monde parvient cependant à se relever tant bien que mal. Didi interroge Pozzo pour savoir de quand datent sa cécité et le mutisme de Lucky. Mais l’autre, irrité de ces questions concernant le temps, quitte la scène précédé de son esclave. Le même jeune garçon revient ensuite porter à Vladimir et Estragon le même message qu’à l’acte I. Ceux-ci prennent la décision de partir et de revenir le lendemain... mais ils ne bougent pas (Acte II).

 
SAMUEL BECKETT 

OH, LES BEAUX JOURS

Synopsis 

Sur scène deux personnages: l’un est une femme, Winnie, «la cinquantaine, de beaux restes, blonde de préférence, grassouillette». Au premier acte, elle est enfoncée «jusqu’au-dessus de la taille» dans une petite éminence de terre, couverte d’herbe brûlée, d’où ses bras dépassent. Derrière ce petit «mamelon», sur lequel reposent divers objets (un grand sac, une ombrelle), se trouve son mari, Willie, invisible du public la plupart du temps. Pendant toute la durée de la pièce c’est Winnie qui parle, s’adressant à Willie (qui ne lui répond que très rarement), ou monologuant le plus souvent, tout en manipulant les quelques accessoires qu’elle retire de son sac. Il lui suffit alors de le savoir là, tout simplement, «à portée de voix». Elle évoque le passé et commente ses propres gestes au fur et à mesure qu’ils s’accomplissent, très attentive à ne pas en précipiter le déroulement afin que la journée ne comporte pas de temps mort. Au second acte elle est «enterrée jusqu’au cou» et ne peut plus bouger que les yeux. Son discours se fait moins résolument optimiste qu’au premier acte. Elle attend le moment propice pour pouvoir chanter: elle ne le fera qu’à la fin de la pièce, alors qu’entre-temps Willie se sera montré et aura tenté — mais en vain — de gravir à quatre pattes le mamelon pour la rejoindre.

SAMUEL BECKETT

FIN DE PARTIE

Synopsis

 Dans un décor très rudimentaire («Intérieur sans meubles, deux fenêtres haut perchées aux murs de droite et de gauche, une porte à l’avant-scène à droite» et «accroché au mur près de la porte un tableau retourné») se trouvent deux personnages. L’un, Clov, parcourt la scène d’un endroit à un autre et sert de valet à l’autre, Hamm, aveugle et immobile dans un fauteuil au centre de la pièce. À l’avant-scène, à gauche, deux poubelles enferment les parents de Hamm: Nagg et Nell. Toute la pièce consiste en fait en une longue conversation entre Clov et Hamm avec quelques interventions de Nagg et Nell qui passent pour ce faire la tête hors de leur poubelle. Les propos tenus, de courtes répliques la plupart du temps, sont désespérés et désespérants: l’ennui de tous est à son comble, la pénurie s’installe (plus de biscuits, de bouillie, de roues de bicyclette, de calmant) et les personnages éprouvent les uns pour les autres une haine résignée. L’action se réduit aux déplacements de Clov qui répond avec plus ou moins de bonne volonté aux sollicitations de Hamm et lui apporte les objets qu’il réclame: un chien en peluche et une gaffe. Le monde extérieur, observé à la lunette par Clov, est un désert: tout y semble mort. Hamm se raconte une histoire: celle d’un homme et d’un enfant qu’il pourrait recueillir; il termine sur un monologue, après le départ de Clov.




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